samedi 6 août 2011

Le Silure et le Minot

Un doux jour de juillet, je partais à la pêche
J'allais à ce grand lac,comme tous les mardi
Je m'arrête en chemin pour boire un coup d'eau fraîche
Quand surgit un gamin au ventre rebondi.

"Qu'est ce que tu fais là ?" me demande ce drôle.
Ce pébron me tutoie, je peux pas blairer ça.
"Et toi mon jeune ami, tu n'as donc pas école ?"
Lui répondis-je, hautain, en dansant la salsa.

Le garçon resta coi, surpris devant ma danse
Je le pris par le bras et sorti mon poignard
Le plantai dans son bide, et lui ouvrit la panse.
Et on n'entendit plus ce tout petit connard.

Je gardai des viscères pour en faire un repas
Et me dirigeai vers mon poste favori
J'avais pris avec moi de tout nouveaux appâts
Des petits foetus blancs venant de Bulgarie.

Je mis la ligne à l'eau, confiant et plein d'espoir
Et une heure plus tard, le bouchon remuait
Quand j'aperçu l'engin, je me fendis la poire
J'avais levé Bernard, le silure muet.

"Bon sang !" me dit Bernard, "Je me suis fait baiser"
Le tout bien entendu en langage des signes
"Lâche moi tout de suite, ou je vais t'abraser !"
Je fis la sourde oreille et lui mit quatre pignes.

Le silure calmé, je rangeai mon barda
J'avais de quoi me faire un plantureux festin :
Silure cuit aux herbes, bras d'enfant et abats.
De quoi remplir à vie mes pauvres intestins.


Bernard


Voilà les enfant, à mes temps perdu je m'essaye à l'alexandrin. J'espère que le résultat est à la hauteur.
A bientôt pour de nouvelles aventures !

3 commentaires:

  1. Tu es magnibuleux.
    Franchement, respect.

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  2. comme vous avez l'air d'aimer je vais en faire d'autre !

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  3. Je dirais Magnigique. Ce coquin de Albert poste peu mais quand il le fait, il le fait bien.

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